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Le jeu du miroir, je n'y trouve pas mon espace; peut-être parce que c'est trop lisse ou

alors un de ceux dans le labyrinthe des glaces. Pas une image nette mais de la forme.

Et de la lumière dans les noirs.

Je me pose sur des objets. Je marche et je m'accroche à un éclat.

Là, juste tout prêt.

Un flash ! Un instinct !

L'attraper sans l'emprisonner. Non ! Je n'ai pas envie de mettre en cage une sensation au détour d'un visage.

J'y pose mon appareil parce que j'ai besoin de me chauffer.

C'est chaud en moi. Ça gronde, ça bout.

Et le feu et l'eau, vous avez vu comme c'est beau ?

Né photographe à grand coup de projecteurs ?

Ce n'est pas moi.

Y a du labeur et de la sueur. Oui, y a toujours eu de l'eau mais vive, un torrent.

Comme lui

j'ai heurté des pierres, je me suis séparé, fracassé.

Des contraintes, un lit trop petit,...

Un jour, une découverte : une extension oculaire qui s'avéra être ma porte de sortie etmon souffle .

Le feu aussi. Il m'aimante. Faut que je le saisisse.

Sans doute pour ça, les portraits. J'ai besoin d'écouter le crépitement des âmes à travers du grain.

C'est de la musique !

Ma photo se lève, elle bondit ; elle peut crier même fort.

Et du mouvement. Putain que j'ai besoin du mouvement. Une paire d'addidas et des couleurs . 

Du mouvement !

Mes mots sont mes images et pour le coup mes images deviennent mes mots.

Je ne vois pas le monde en deux colonnes. Je préfère un bon melting pote, des existences singulières aux identités meurtrières.

C'est ce que je kiffe la mixitude des choses.

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